Le masque me protège-t-il vraiment ?

Le masque me protège-t-il
vraiment ?

Question qui revient de plus en plus souvent dans nos discussions quotidiennes, au bureau, en famille, au sport, en extérieur, …
Il est certain que les changements de politique publique sur le sujet, passés de « Il ne sert à rien de porter de masque, c’est même peut être contre-productif » à « Masque obligatoire pour tous partout et à tout moment, sinon c’est 135 € » en à peine 3-4 mois, ne doivent pas aider à prendre du recul sur la question.
C’est ce que nous allons essayer de faire, en se demandant globalement pourquoi il est nécessaire aujourd’hui de la jouer collectif en affublant nos si doux visages de morceaux de textiles plus ou moins agréables il est vrai.

Pourquoi
la jouer collectif ?

Car s’il fallait reprendre l’allégorie militaire de notre Président, aucune guerre ne se gagne tout seul.
Il est nécessaire d’avoir une bonne stratégie, et que celle-ci soit mise en œuvre avec les moyens adéquats.
Aujourd’hui nous sommes tous plus ou moins en première ou seconde ligne face au virus (Merci encore les #soignants pour le combat depuis le début de l’année) et disposons de peu d’armes :

  • Gel hydroalcoolique
  • Masques
  • Solutions de désinfection par UV pour masques et objets
  • Un peu… beaucoup de bon sens…

Pour autant tous les efforts consentis n’auront d’effet que, on le répète, si tout le monde la joue « collectif ».

Rappelons-le, les masques sont là globalement pour protéger LES AUTRES

Les protéger d’une éventuelle contamination si nous étions contagieux (symptomatique ou asymptomatique).

Seules les professions à risque (soignants etc) portent des dispositifs les protégeant en même temps que les autres, ce sont des masques de type FFP2 ou FFP3.
Pour le reste, les masques « grand public » et chirurgicaux protègent les personnes alentour d’éventuelles projections.

Et comme un dessin vaut mieux qu’un long discours, la meilleure manière de comprendre le principe est sûrement de reprendre ici une publication initialement publiée par le compte tweeter du « Philadelphia Public Health » et traduit ensuite en français, présentant la question sur l’analogie urologique

Les professeurs
à l'école

C’est ce qui a notamment poussé certains départements à identifier les masques en tissu comme trop peu protecteurs des professeurs et adultes dans les établissements scolaires où les élèves ne sont pas masqués.

Les professeurs concernés (maternelle et primaire) se retrouvent ainsi « sous-protégés » vis-à-vis du risque de contamination par les élèves et sont donc considérés comme des personnes à risque en cas de contamination d’un des élèves à la covid19.

De l’autre côté, il est également nécessaire de travailler pour ces tranches d’âge à l’introduction de masques inclusifs transparents permettant aux élèves de « voir » directement la bouche et les lèvres des enseignants.

On voit bien ici que chaque cas peut et doit être traité particulièrement avec le maximum de bon sens, en gardant à l’esprit l’intérêt collectif qui doit primer pour pouvoir sortir grandis le plus rapidement possiblement de cette crise sanitaire, sans pour autant occulter la crise économique (qui commence à poindre son nez) et la crise environnementale qui s’en suivra.
Mais ça c’est une histoire…

Quel marché et
quel avenir pour de tels systèmes ?

La désinfection UV est déjà utilisée dans différents secteurs, notamment celui de la santé, des laboratoires, de la coiffure, dentisterie et pour la désinfection d’instruments médicaux.
Depuis le début de la crise sanitaire, des solutions nouvelles voient le jour pour désinfecter pèle mêle des chambres d’hôpitaux, entrepôts, des aéroports, des bus, des avions, …
Certaines de ces solutions doivent encore prouver leur efficacité (la dose UV allant décroissante avec la distance d’exposition) et leur sécurité en étant utiliser dans des espaces clos et vides de personnel ou usagers.

La mise en place de nouveaux protocoles sanitaires incite aujourd’hui à intégrer les systèmes UVC dans le long terme, que ce soit pour la désinfection et la réutilisation des masques de protection (avec les avantages économiques et environnementaux qui en découlent), ou encore la désinfection des flux d’air dans les espaces clos (les systèmes de climatisation étant bien connus pour être des nids à bactéries et virus).

L’UV a bénéficié d’une mise en lumière aussi soudaine qu’imprévisible du fait de la crise sanitaire actuelle. Plusieurs acteurs du secteur ont su se redéfinir pour proposer des solutions permettant de lutter contre la propagation de l’épidémie. Nul doute que les prochaines semaines ou mois verront fleurir de nouvelles solutions innovantes de désinfection par UV, qui seront accueillies favorablement par le marché….. pour autant que la sécurité des utilisateurs soit correctement pris en compte.

N’hésitez à laisser vos remarques et avis en commentaire. Nous prendrons le temps d’échanger sur le sujet.


Le coronavirus peut rester jusqu'à 28 jours sur nos écrans de smartphone !

Le coronavirus peut rester jusqu'à 28 jours
sur nos écrans de smartphone !

Il est désormais connu et admis que la désinfection par UVC est ultra-efficace contre les virus et particulièrement le sars-cov2, responsable de la maladie covid19.

Nous savons également (voir article sur LED UV) que chaque épidémie a son propre mode de propagation, et en ce qui concerne la pandémie de covid19, les voies de transmission admises sont diverses :

  • Aérosols et gouttelettes émises par les personnes infectées
  • Toucher du visage, bouche et yeux après avoir touché des surfaces infectées

Il est donc naturel de se poser la question de la durée de maintien d’infection d’une surface après contamination.

Pendant combien de temps
une surface contaminée reste-t-elle infectée ?

C’est la question sur laquelle ont travaillé les chercheurs du département de prévention des maladies de l’agence scientifique nationale australienne (CSIRO).

La bonne nouvelle qui ressort de cette étude est que le virus est, comme les autres, sensible à la température et est de moins en moins résistant à mesure que la température de la surface augmente.

La mauvaise nouvelle est que pour des températures de surface de 20°C (température communément admise en intérieur lors des périodes de chauffage en hiver), le virus est capable de résister 28 jours (quasiment 1 mois donc) sur des surfaces lisses comme le verre de nos écrans de téléphone.

Quelles solutions pour limiter les transmissions ?

Il est déjà à noter que l’étude précise que les personnes contaminées restent beaucoup plus contagieuses que les surfaces infectées. Toutefois, il semble important à la lecture de l’étude de mettre en place des actions permettant de limiter la propagation du virus via la manipulation d’objets potentiellement infectés.

Pour cela il existe aujourd’hui différentes solutions :

  • Nettoyage à l’eau et savon
    Peu recommandé pour les équipements électroniques
  • Utilisation de lingettes désinfectantes
    Peu efficace et à fort impact environnemental.
    Peut également altérer les matériaux et fonctionnement des équipements électroniques
  • Désinfection par UVC
    Simple, rapide et efficace
    Utiliser de préférence des boîtiers hermétiques avec des temps de cycle rapides pour une meilleure utilisation et avec une homogénéité de l’éclairement – pour bien choisir son équipement UVC : Voir le produit Uvo Care

Le virus
sars-cov2

Le virus sars-cov2 est donc à la fois très robuste car capable de « survivre » plusieurs jours sur des surfaces, mais également très sensible et peu résistant à l’exposition au rayonnement UV-C, rendant l’usage des boitiers de désinfection d’objets encore plus pertinents.

N’hésitez à laisser vos remarques et avis en commentaire. Nous prendrons le temps d’échanger sur le sujet.


Comment gérer la fin de dotation des masques pour les professionnels de santé ?

Gérer la fin de dotation
pour les professionnels de santé ?

C’est le 04 Octobre que prend fin la dotation de l’Etat en équipements de protection individuelle. Depuis le début de la crise sanitaire, et pour faire face alors à la pénurie mondiale de masques, les professionnels de santé se voyaient distribuer par les établissements sièges des groupements hospitaliers de territoire, des masques chirurgicaux, FFP2 et autres EPI nécessaires à la prise en charge de patients Covid19 (gants, blouses, charlottes, tabliers, lunettes).

Un secteur
qui va devoir s’organiser

A partir du 05 Octobre, charge aux soignants de s’organiser pour constituer un stock suffisant pour tenir 3 semaines en temps de crise épidémique, comme le stipule la DGS fin Juillet dans son courrier adressé aux professionnels concernés.

Une problématique de plus pour un secteur d’activité en première ligne depuis début Mars, et qui impacte directement les finances de la majeure partie des cabinets médicaux, infirmiers libéraux, cabinets de dentistes sur tout le territoire.

Certes l’approvisionnement en masques de protection (chirurgicaux et FFP2) est plus aisé qu’en Mars ou Avril, mais qu’en est-il du budget alloué pour réaliser un tel stock ?

Quel impact sur leur trésorerie à court terme ?

Quelles solutions pour prolonger la durée d’usage ?

Beaucoup d’entre eux se tournent alors vers des solutions alternatives, notamment françaises, permettant de limiter le budget d’achat des masques tout en maintenant leur qualité de protection.

C’est notamment le cas des dispositifs de désinfection par LED UVC (voir le produit), utilisés aujourd’hui et depuis plusieurs semaines dans plusieurs cabinets médicaux, cabinets dentaires, kinésithérapeutes et autres infirmier(ères) libéraux(les).

La facilité et rapidité d’utilisation du produit, couplées à la performance certifiée en termes d’efficacité en font un allié essentiel dans cette nouvelle étape de la crise sanitaire et économique.

Uvocare avec des objets à steriliser

Possibilité de
désinfecter les masques chirurgicaux

La possibilité de désinfecter les masques chirurgicaux mais également FFP2 et de les réutiliser jusqu’à 10 fois selon les résultats des tests de qualification des masques réalisés par le LNE[1], permet de limiter grandement la logistique d’approvisionnement, le budget et la génération de déchets actuels.


La désinfection LED UV-C est-elle réellement efficace sur les virus et bactéries ?

Expert en

désinfection LED UV-C

Le rayonnement UVC est utilisé depuis de nombreuses années et dans différents secteurs comme source de désinfection, notamment par

ses caractéristiques intrinsèques :

  • Rapidité de traitement
  • Efficacité de traitement
  • Faible impact environnemental et énergétique
  • Facilité de mise en œuvre

La crise sanitaire liée au virus Sars-CoV-2, responsable de la maladie Covid19, a mis en « lumière » cette technologie, ses applications et parfois ses dérives, liées le plus souvent à des acteurs hors-scope peu scrupuleux.

Cette arrivée de l’UV sur le devant de la scène a de fait légitimement poser la question de la santé humaine, car si le rayonnement UVC est redoutable contre la propagation des épidémies (notamment virales) il est également dangereux pour l’Homme.

Comment fonctionne

la désinfection par UVC ?

En effet, pour mieux comprendre les effets et le potentiel danger de l’UVC, il faut se pencher 2 min sur son fonctionnement.

Qu’est-ce que le rayonnement ultraviolet?

Le rayonnement UV est une partie de la lumière visible, plus précisément il se situe dans les longueurs d’onde comprises entre 100 et 400 nanomètres et se divise en 3 parties principales :

  • Les UV-A – compris entre 315 et 400 nm (ceux qui font bronzer globalement) ;
  • Les UV-B – compris entre 280 et 315 nm ;
  • et les fameux UV-C compris entre 200 et 280 nm

Ce sont les UVC qui possèdent un fort pouvoir germicide, bactéricide et virucide et qui sont de fait dangereux pour la peau et les yeux.

Fort heureusement pour nous, ils sont filtrés par la couche d’ozone, et ne nous atteignent pas directement (d’où l’importance d’éviter les trous dans la couche d’ozone 😉).

Il est donc nécessaire d’utiliser des sources artificielles d’UVC pour les applications de désinfection comme :

  • les lampes UV à mercure (basse ou moyenne pression) – émission dans un large spectre incluant les UVC (mais également du visible et de l’infrarouge)
  • les LED UVC qui émettent uniquement dans l’UVC avec une émission quasi monochromatique

Ensuite ce sont les photos UVC qui font le travail en s’attaquant directement aux acides nucléiques qui composent l’ADN et l’ARN qui composent les virus et autres agents pathogènes.

L’objectif de ces soldats de lumière est d’inactiver les agents pathogènes en endommageant leur matériel génétique par leur énergie, et de les empêcher de se répliquer. #Avengers_de_lumière

Comment savoir si la désinfection UV est efficace ?

Il faut considérer de base que le rayonnement UVC est très efficace en matière de désinfection sur tout type d’agents pathogènes. Il existe dans la littérature de nombreuses tables donnant l’équivalent de « dose UV » à fournir pour désinfecter correctement un flux d’air, d’eau ou une surface.

On en vient donc à la question de la dose UV, centrale dans le monde des professionnels du secteur.

La dose UV est déterminée par le couple « Puissance UV » et « Temps d’exposition ».

Pour désinfecter correctement, il faut donc un système UV émettant sur une longueur d’ondes germicide, avec une certaine puissance et pendant un certain temps.

Plus on réduit la puissance du système (et donc le coût du produit), plus on allonge la durée d’exposition (et donc on dégrade « l’expérience utilisateur »)

C’est ici que l’on peut aisément différencier les produits « sérieux » mis sur le marché par des professionnels du secteur, des « gadgets » vendues à très bas prix pour des applications de « désinfection » mais également de charge de téléphone 🙄 ou d’aromathérapie 🤪.

Prenez l’exemple de la cuisson des pâtes (on est des experts chez T.zic en plus).

Si vous souhaitez faire cuire des pâtes, la première étape est de faire bouillir de l’eau. Et pour ça vous devez porter un certain volume d’eau, d’une température de 15-20°C à une température de 99°C. Pour ça vous pouvez utiliser différentes technologies :

  • Plaques électriques à induction
  • Matériel cher mais cuisson rapide (2min environ)
  • Plaques électriques vitrocéramiques
  • Matériel un peu moins cher mais temps d’attente avant ébullition plus important (4min)
  • Plaques électriques résistifs de logements étudiants
  • Matériel très peu cher mais temps d’attente interminable (surtout en retour de soirée…)
  • Bougies chauffe plat
  • Il y en a qui ont essayé…

Et bien avec les systèmes UV c’est la même chose, sans puissance et sans temps d’exposition cohérent, on ne parle pas de désinfection.

Pour juger de la performance des diverses solutions proposées actuellement sur le marché, le meilleur juge de paix reste les analyses et certifications de laboratoires indépendants.

Ces dernières doivent présenter des certifications sur l’efficacité bactéricide et virucide de la solution (pas seulement sur E-coli qui est historiquement une bactérie très sensible à l’UV), et dans la situation sanitaire actuelle, de l‘efficacité réelle de désinfection sur le sars-cov2.

Quel système UV,

pour quelle application durant une pandémie ?

Chaque épidémie a son propre mode de propagation. En ce qui concerne la pandémie de Covid19, les voies de transmission admises sont diverses :

  • Aérosols et gouttelettes émises par les personnes infectées
  • Toucher du visage, bouche et yeux après avoir touché des surfaces infectées

C’est ici que l’UV prend tout son sens en permettant une désinfection simple, rapide et efficace des surfaces (et surtout pas des personnes …).

Les portiques UV destinés à désinfecter les personnes à leur entrée dans des commerces, restaurants ou autres espaces intérieurs sont ainsi absolument inefficaces dans la lutte contre la propagation des épidémies et totalement dangereux pour les personnes exposées.

On va différencier alors 2 principales technologies d’UVC :

  • Les systèmes dits « Open UVC », qui émettent donc directement le rayonnement UV dans la pièce
  • Les systèmes étanches aux UV, qui nécessitent l’introduction des objets et surfaces à désinfecter à l’intérieur d’une machine
    • Notamment utile pour la désinfection de masques et petits objets pour permettre leur réutilisation et limiter le recours à l’usage unique

Dans le premier cas, l’utilisation doit forcément se faire par du personnel qualifié, formé et équipé des EPI (Equipements de protection Individuels) adéquats (gants, vêtements et lunettes anti-UV).

Dans le second cas l’utilisation est à la portée de tous, l’utilisateur travaillant systématiquement en toute sécurité sans risque d’exposition aux UV.

Quel marché et quel avenir

pour de tels systèmes ?

La désinfection UV est déjà utilisée dans certains secteurs, notamment celui de la santé, des laboratoires, de la coiffure, dentisterie et pour la désinfection d’instruments médicaux.

Depuis le début de la crise sanitaire, des solutions nouvelles voient le jour pour désinfecter pêle-mêle des chambres d’hôpitaux, entrepôts, des aéroports, des bus, des avions, …

Certaines de ces solutions doivent encore prouver leur efficacité (la dose UV allant décroissante avec la distance d’exposition) et leur sécurité en étant utiliser dans des espaces clos et vides de personnel ou usagers.

La mise en place de nouveaux protocoles sanitaires incite aujourd’hui à intégrer les systèmes UVC dans le long terme, que ce soit pour la désinfection et la réutilisation des masques de protection  notamment (avec les avantages économiques et environnementaux qui en découlent), ou encore la désinfection des flux d’air dans les espaces clos (les systèmes de climatisation étant bien connus pour être des nids à bactéries et virus).

L’UV a bénéficié d’une mise en lumière aussi soudaine qu’imprévisible du fait de la crise sanitaire actuelle. Plusieurs acteurs du secteur ont su se redéfinir pour proposer des solutions permettant de lutter contre la propagation de l’épidémie. Nul doute que les prochaines semaines ou mois verront fleurir de nouvelles solutions innovantes de désinfection par UV, qui seront accueillies favorablement par le marché….. pour autant que la sécurité des utilisateurs soit correctement pris en compte.

 

N’hésitez à laisser vos remarques et avis en commentaire. Nous prendrons le temps d’échanger sur le sujet.

Team uvoji by T.zic


masque, Quel impact environnemental pour mon masque ?

Quel impact environnemental pour mon masque ?

Quel impact environnemental
pour mon masque ?

Le choix du type de masque à porter, est souvent dicté par 2 critères principaux :

  • Prix du masque (nous avons vu dans un précédent article – lien – qu’il fallait regarder dans ce cas le coût rapporté au nombre d’usages pour pouvoir comparer les masques à usage unique – finalement les plus chers à l’usage – et les masques réutilisables)
  • Confort de port (respirabilité, contact avec la peau, …)

Rentre également en ligne de compte dans certains cas l’efficacité du masque, notamment pour les personnes fragiles ou fortement exposées.

masque, Quel impact environnemental pour mon masque ?

Et l’environnement
dans tout ça ?

Une donnée (trop) peu pris en compte aujourd’hui, et balayée par l’urgence sanitaire, est l’impact environnemental des masques à court et moyen terme.

Encore une fois, nous parlons ici des masques à usage du grand public et en entreprise.

La première étape de mesure de l’impact est d’identifier, comme pour les sujets de nourriture, vêtements, …, la provenance des masques. En effet, il existe aujourd’hui des filières françaises de production de masques (à usage unique et réutilisables), articulées notamment pour les masques en tissu autour du collectif Savoir Faire Ensemble (siteweb).

Ce sont en plus des déchets très vicieux, car ils limitent énormément les gestes civiques de ramassage et collecte de peur du potentiel foyer de contamination qu’ils représentent.

Privilégier l’achat et le port d’un masque français, c’est valoriser l’économie locale, limiter le « coût carbone » et les émissions de GES[1] liées au transport des masques depuis leur lieu de fabrication (très souvent en Asie) et leur lieu d’achat.

L’impact environnemental se mesure également sur la quantité de déchets générés sur une période donnée. Déchets que l’on retrouve malheureusement de plus en plus souvent dans nos villes, campagnes, lacs, mers et océans.

Quelles solutions pour limiter l’impact environnemental du port des masques ?

Des chercheurs anglo-saxons ont étudié la question et ont démontré (mais bon en l’occurrence pas de besoin d’une étude très longue pour le démontrer…) que l’utilisation de masques réutilisables permettait de réduire de 95% la quantité de déchets générés.

Qu’ils soient lavables 10, 20, 30 fois ou réutilisables 100 fois à la suite d’une désinfection par LED UVC, les masques français en coton remporte la palme du plus faible impact environnemental.
Ce sont également les masques qui ont le plus souvent une meilleure respirabilité et un très bon confort d’usage, même après plusieurs ports, pour rappelons-le un coût d’usage très faible (0,06 €/usage pour les masques réutilisés 100 fois par désinfection UV).

Et avant tout s’assurer de jeter correctement le masque dans une poubelle à la fin de son usage pour éviter qu’il ne se retrouve dans la nature.

La crise sanitaire
et économique actuelle

La crise sanitaire et économique actuelle, masque probablement une crise environnementale que certains prédisent plus violente encore. Il est donc important de continuer les efforts de préservation de notre environnement tout en assurant notre sécurité sanitaire à court terme.


Masques obligatoires : Quel type de masque dois-je choisir ?

Masques obligatoires :
Quel type de masque dois-je choisir ?

Depuis quelques semaines et avec une intensification depuis le 01 septembre, le port du masque est obligatoire en entreprise mais également dans les lieux publics clos, les transports en commun et dans certains espaces publics extérieurs comme les rues de nos villes.

Se pose alors la question pour tout un chacun : « Quel type de masque dois-je porter ? pour quelle

protection ? pour quel budget ? »

A ce titre on peut lister les différents types de masques aujourd’hui à disposition du grand public :

  • Masques à usage unique dits « chirurgicaux »
  • Masques en textile selon norme AFNOR SPEC masques barrières
  • les masques FFP2 et FFP2 étant plutôt réservés aux professionnels de santé et peu utilisés dans l’espace public.

NDLR : A noter l’augmentation de la demande et de l’utilisation du masque dit inclusif, permettant aux personnes sourdes et malentendantes de pouvoir lire sur les lèvres de leurs interlocuteurs mais également de voir les réactions du visage, sourire, … Ce masque trouve également un développement important dans les secteurs de l’apprentissage notamment en école maternelle et élémentaire. Un article spécifique sera disponible sur le blog.

Quel budget pour
quelle protection ?

Les masques à usage unique sont aujourd’hui globalement disponibles en pharmacie et grandes et moyennes surfaces (GMS) pour des prix aux alentours de 0,55 €/unité (27,50 € la boite de 50 masques), quand les masques en textile (de préférence français – cocorico) sont vendus environ 6 euros l’unité.

On se rend compte ainsi que l’investissement initial semble plus important pour les masques en textile, ce qui sera à pondérer au regard de la durée d’utilisation.

En ce qui concerne les performances de filtration, les deux types de masques doivent respecter les minimums de performance suivants pour des essais réalisés sur des aérosols de 3 µm :

  • Masque chirurgical à usage unique : Efficacité minimale > 98%
  • Masque barrière AFNOR SPEC : Efficacité minimale > 90%

Les performances de filtration des 2 types de masques sont relativement proches et suffisamment élevé selon les autorités sanitaires françaises pour assurer une fonction de protection de la population.

Mais au final ça me revient à combien de porter un masque ?

Pour répondre à cette question, il est nécessaire d’introduire dans l’équation, la question de la durée d’utilisation des masques.
Les masques à usage unique (comme leur nom l’indique) doivent être portés une seule fois sur une période de 4h maximum. Il est donc globalement nécessaire d’en utiliser 2 par jour, ce qui revient à un coût d’usage de 0,55 € / usage
Les masques barrières en textile français sont donnés le plus souvent pour 10 ou 30 lavages, ce qui ramène leur coût d’usage à une fourchette comprise entre 0,2 € et 0,6 € par usage, et en fait une solution au moins aussi, si ce n’est plus, économique que les masques jetables à usage unique.

Les solutions françaises

Il existe même aujourd’hui des solutions françaises simples, rapides et efficaces permettant d’allonger la durée d’utilisation des masques en tissu, en réalisant non pas des lavages à 60°C en machine, mais des désinfections par UV in situ.
Cela permet d’étendre a minima à 100 utilisations la durée d’usage de ces masques, mais également de simplifier la logistique et la procédure de nettoyage en permettant par exemple aux salariés de la réaliser directement sur leur lieu de travail, en à peine 3 minutes (le temps de se faire couler un café).

Dans ce cas-là, le coût d’usage chute à 0,06 €/usage.

Il semble donc évident de privilégier l’usage des masques barrière en tissu pour le grand public et en entreprise. Que ce soit pour des considérations sanitaires, économique ou environnementales.
C’est d’ailleurs le message adressé par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) et l’académie nationale de médecine ce 09 septembre 2020

Quel marché et
quel avenir pour de tels systèmes ?

La désinfection UV est déjà utilisée dans secteurs, notamment celui de la santé, des laboratoires, de la coiffure, dentisterie et pour la désinfection d’instruments médicaux.

Depuis le début de la crise sanitaire, des solutions nouvelles voient le jour pour désinfecter pêle mêle des chambres d’hôpitaux, entrepôts, des aéroports, des bus, des avions, …

Certaines de ces solutions doivent encore prouver leur efficacité (la dose UV allant décroissante avec la distance d’exposition) et leur sécurité en étant utiliser dans des espaces clos et vides de personnel ou usagers.

La mise en place de nouveaux protocoles sanitaires incite aujourd’hui à intégrer les systèmes UVC dans le long terme, que ce soit pour la désinfection et la réutilisation des masques de protection (avec les avantages économiques et environnementaux qui en découlent), ou encore la désinfection des flux d’air dans les espaces clos (les systèmes de climatisation étant bien connus pour être des nids à bactéries et virus).

L’UV a bénéficié d’une mise en lumière aussi soudaine qu’imprévisible du fait de la crise sanitaire actuelle. Plusieurs acteurs du secteur ont su se redéfinir pour proposer des solutions permettant de lutter contre la propagation de l’épidémie. Nul doute que les prochaines semaines ou mois verront fleurir de nouvelles solutions innovantes de désinfection par UV, qui seront accueillies favorablement par le marché….. pour autant que la sécurité des utilisateurs soit correctement pris en compte.

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Réutilisez des masques à usage unique, est-ce possible ?

Réutilisez des masques à usage unique,
est-ce possible ?

Que ce soit à la maison, en entreprise ou encore pour les professionnels de santé, il existe aujourd’hui un certain nombre de solutions à l’heure de choisir la protection masques la plus adaptée (cf : voir précédent article sur la protection des masques)

  • Masques barrière grand public (privilégier la filière française de textile
  • Masques chirurgicaux à usage unique
  • Masque FFP2 à usage unique (réservé principalement aux professionnels de santé et personnes à risque)

Dès lors, le budget « masques » peut s’en retrouver plus ou moins impacté, et les gens recherchent naturellement comment faire pour limiter l’impact économique (et en même temps environnemental) du port du masque.

Comment allier
petit budget et sécurité sanitaire ?

Une des options est alors de se pencher vers les masques barrière en textile, lavables ou réutilisables un certain nombre de fois (jusqu’à 100 fois si associé à une solution de désinfection LED UVC).
Pour autant un grand nombre de personnes utilisent aujourd’hui des masques chirurgicaux, pour des questions de praticité, de confort, … peu importe les raisons, la question de la possible réutilisation de ces masques revient très rapidement, pour éviter la très grande utilisation de masques actuels et la création de déchets correspondants.
De même pour les professionnels de santé, le remplacement systématique de masques FFP2 va impacter énormément les budgets une fois arrivée la fin de la dotation de masques par l’Etat (cf : voir précédent sur fin de dotation masques)

Quelles solutions pour prolonger la durée d’usage ?

Limitée à 4h actuellement, la durée d’usage fait l’objet de plusieurs recherches pour pouvoir être étendue.
Certains préconisent déjà la possibilité de laver les masques chirurgicaux (lire l’article Huffingtonpost sur le sujet)

Il a également été montré par le LNE :

  • Que les masques chirurgicaux gardaient leur efficacité de filtration après 5 cycles de port du masque et désinfection par LED UVC (Voir attestation LNE masques chirurgicaux pour boitier Uvo Care). Résultats des essais réalisés par le LNE sur 5 masques chirurgicaux portés et désinfectés 5 fois par LED UVC
  • Les mêmes tests ont été réalisés sur des masques FFP2 et ont démontré le maintien de l’efficacité de filtration après 10 cycles de port/désinfection LED UVC (Voir attestation LNE masques FFP2 pour boitier Uvo Care). Résultats des essais réalisés par le LNE sur 3 masques portés et désinfectés 5 et 10 fois par LED UVC

Quel impact
d’une telle réutilisation ?

Pour les entreprises comme pour les professionnels de santé, la réutilisation des masques à usage unique permet d’alléger à la fois l’impact économique et environnemental du port du masque.
La réduction des stocks nécessaires peut également permettre de privilégier l’emploi et l’achat de masques fabriqués en France pour dynamiser le tissu économique local.
Cela permet enfin de diminuer le risque de voir fleurir les masques chirurgicaux dans nos campagnes, forêts et océans…

L’urgence de crise sanitaire a conduit à prendre des mesures urgentes en ce qui concerne l’utilisation du masque (masques chirurgicaux produits en Chine le plus souvent).
Aujourd’hui le port du masque est un des gestes barrière essentiel pour limiter la propagation de l’épidémie. Tous concernés par son port, nous avons la possibilité de choisir le type de masque et les solutions technologiques qui permettrait de maximiser sa durée d’usage, pur en retirer un avantage sanitaire, économique et environnemental.

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La gestion des masques en entreprise.

La gestion des masques
en entreprise.

A l’heure où le port du masque est obligatoire en entreprise, plusieurs solutions s’offrent au chef d’entreprise pour la fourniture de ces dispositifs de protection à ses salariés (voir article sur port du masque obligatoire)

Pour celles et ceux qui optent (à raison) vers des solutions locales, durables et réutilisables, avec des masques barrière dits « grand public » en textile et lavables entre 10 et 50 fois, se pose alors la question de la logistique de lavage des masques.

Le Ministère de l’économie rappelle alors que la fourniture des masques, ET leur lavage est à la charge de l’employeur.

C’est lui qui décide, dans le cadre de son analyse des risques, du meilleur modèle de masques contre le risque covid19, en fonction des postes de travail des salariés.

Quelles
contraintes pour l’employeur ?

Dès lors, l’employeur doit mettre en place une procédure de lavage des masques, permettant de s’assurer du respect des consignes et du nombre de lavages pour lesquels les masques sont certifiés.
Cela peut ressembler à un chemin de croix pour certaines entreprises (et on les comprend), et les inciter à tendre vers des solutions de masques à usage unique, malheureusement plus impactant pour l’économie de l’entreprise et pour l’environnement (voir article sur l’impact environnemental du masque)

Quelles solutions pour l’employeur ?

L’employeur peut également se tourner vers des solutions plus ou moins simples, rapides et efficaces :

Externaliser le lavage auprès de sociétés spécialisées :

  • Avantages : Soulager l’employeur de la charge logistique
  • Inconvénient : Il faut compter environ 1€/lavage ce qui tend à faire exploser le coût global des masques. Certains masques sont ainsi pourvus d’une puce RFID permettant de tracer le nombre de passages en machine…

Verser une indemnité correspondant aux frais d’entretien, le salarié devant alors être informé des modalités de lavage à respecter.

  • Avantages : Responsabiliser l’employé dans la procédure de lavage / faible coût pour l’entreprise
  • Inconvénient : Difficulté de traçabilité du nombre et qualité de lavages effectués

Mettre en place une procédure de désinfection in situ par LED UVC (lien vers produit uvocare)

  • Avantages : Responsabiliser l’employé en lui permettant de désinfecter son masque en 3min au bureau / très très faible coût de nettoyage / Augmentation de la durée d’usage (jusqu’à 101 fois pour les masques en coton) / Suppression de la logistique de nettoyage des masques
  • Inconvénient : Investissement initial pour l’achat de machines (ROI < 2 mois)

Bilan
De l’impact environnemental

Le bilan de l’impact environnemental du port des masques en entreprise sera surement réalisé post-crise. Toutefois il est important de pouvoir soutenir dès maintenant les chefs d’entreprise qui font aujourd’hui le choix de masques durables et réutilisables pour leurs salariés, en leur proposant des solutions pour faciliter la question du nettoyage et désinfection des dits-masques.

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