Quel impact environnementalpour mon masque ?

Le choix du type de masque à porter, est souvent dicté par 2 critères principaux :

  • Prix du masque (nous avons vu dans un précédent article – lien – qu’il fallait regarder dans ce cas le coût rapporté au nombre d’usages pour pouvoir comparer les masques à usage unique – finalement les plus chers à l’usage – et les masques réutilisables)
  • Confort de port (respirabilité, contact avec la peau, …)

Rentre également en ligne de compte dans certains cas l’efficacité du masque, notamment pour les personnes fragiles ou fortement exposées.

masque, Quel impact environnemental pour mon masque ?

Et l’environnementdans tout ça ?

Une donnée (trop) peu pris en compte aujourd’hui, et balayée par l’urgence sanitaire, est l’impact environnemental des masques à court et moyen terme.

Encore une fois, nous parlons ici des masques à usage du grand public et en entreprise.

La première étape de mesure de l’impact est d’identifier, comme pour les sujets de nourriture, vêtements, …, la provenance des masques. En effet, il existe aujourd’hui des filières françaises de production de masques (à usage unique et réutilisables), articulées notamment pour les masques en tissu autour du collectif Savoir Faire Ensemble (siteweb).

Ce sont en plus des déchets très vicieux, car ils limitent énormément les gestes civiques de ramassage et collecte de peur du potentiel foyer de contamination qu’ils représentent.

Privilégier l’achat et le port d’un masque français, c’est valoriser l’économie locale, limiter le « coût carbone » et les émissions de GES[1] liées au transport des masques depuis leur lieu de fabrication (très souvent en Asie) et leur lieu d’achat.

L’impact environnemental se mesure également sur la quantité de déchets générés sur une période donnée. Déchets que l’on retrouve malheureusement de plus en plus souvent dans nos villes, campagnes, lacs, mers et océans.

Quelles solutions pour limiter l’impact environnemental du port des masques ?

Des chercheurs anglo-saxons ont étudié la question et ont démontré (mais bon en l’occurrence pas de besoin d’une étude très longue pour le démontrer…) que l’utilisation de masques réutilisables permettait de réduire de 95% la quantité de déchets générés. Qu’ils soient lavables 10, 20, 30 fois ou réutilisables 100 fois à la suite d’une désinfection par LED UVC, les masques français en coton remporte la palme du plus faible impact environnemental. Ce sont également les masques qui ont le plus souvent une meilleure respirabilité et un très bon confort d’usage, même après plusieurs ports, pour rappelons-le un coût d’usage très faible (0,06 €/usage pour les masques réutilisés 100 fois par désinfection UV). Et avant tout s’assurer de jeter correctement le masque dans une poubelle à la fin de son usage pour éviter qu’il ne se retrouve dans la nature.

La crise sanitaireet économique actuelle

La crise sanitaire et économique actuelle, masque probablement une crise environnementale que certains prédisent plus violente encore. Il est donc important de continuer les efforts de préservation de notre environnement tout en assurant notre sécurité sanitaire à court terme.