Le masque me protège-t-ilvraiment ?

Question qui revient de plus en plus souvent dans nos discussions quotidiennes, au bureau, en famille, au sport, en extérieur, …
Il est certain que les changements de politique publique sur le sujet, passés de « Il ne sert à rien de porter de masque, c’est même peut être contre-productif » à « Masque obligatoire pour tous partout et à tout moment, sinon c’est 135 € » en à peine 3-4 mois, ne doivent pas aider à prendre du recul sur la question.
C’est ce que nous allons essayer de faire, en se demandant globalement pourquoi il est nécessaire aujourd’hui de la jouer collectif en affublant nos si doux visages de morceaux de textiles plus ou moins agréables il est vrai.

Pourquoila jouer collectif ?

Car s’il fallait reprendre l’allégorie militaire de notre Président, aucune guerre ne se gagne tout seul.
Il est nécessaire d’avoir une bonne stratégie, et que celle-ci soit mise en œuvre avec les moyens adéquats.
Aujourd’hui nous sommes tous plus ou moins en première ou seconde ligne face au virus (Merci encore les #soignants pour le combat depuis le début de l’année) et disposons de peu d’armes :

  • Gel hydroalcoolique
  • Masques
  • Solutions de désinfection par UV pour masques et objets
  • Un peu… beaucoup de bon sens…

Pour autant tous les efforts consentis n’auront d’effet que, on le répète, si tout le monde la joue « collectif ».

Rappelons-le, les masques sont là globalement pour protéger LES AUTRES

Les protéger d’une éventuelle contamination si nous étions contagieux (symptomatique ou asymptomatique). Seules les professions à risque (soignants etc) portent des dispositifs les protégeant en même temps que les autres, ce sont des masques de type FFP2 ou FFP3. Pour le reste, les masques « grand public » et chirurgicaux protègent les personnes alentour d’éventuelles projections. Et comme un dessin vaut mieux qu’un long discours, la meilleure manière de comprendre le principe est sûrement de reprendre ici une publication initialement publiée par le compte tweeter du « Philadelphia Public Health » et traduit ensuite en français, présentant la question sur l’analogie urologique

Les professeursà l'école

C’est ce qui a notamment poussé certains départements à identifier les masques en tissu comme trop peu protecteurs des professeurs et adultes dans les établissements scolaires où les élèves ne sont pas masqués.

Les professeurs concernés (maternelle et primaire) se retrouvent ainsi « sous-protégés » vis-à-vis du risque de contamination par les élèves et sont donc considérés comme des personnes à risque en cas de contamination d’un des élèves à la covid19.

De l’autre côté, il est également nécessaire de travailler pour ces tranches d’âge à l’introduction de masques inclusifs transparents permettant aux élèves de « voir » directement la bouche et les lèvres des enseignants.

On voit bien ici que chaque cas peut et doit être traité particulièrement avec le maximum de bon sens, en gardant à l’esprit l’intérêt collectif qui doit primer pour pouvoir sortir grandis le plus rapidement possiblement de cette crise sanitaire, sans pour autant occulter la crise économique (qui commence à poindre son nez) et la crise environnementale qui s’en suivra.
Mais ça c’est une histoire…

Quel marché etquel avenir pour de tels systèmes ?

La désinfection UV est déjà utilisée dans différents secteurs, notamment celui de la santé, des laboratoires, de la coiffure, dentisterie et pour la désinfection d’instruments médicaux.
Depuis le début de la crise sanitaire, des solutions nouvelles voient le jour pour désinfecter pèle mêle des chambres d’hôpitaux, entrepôts, des aéroports, des bus, des avions, …
Certaines de ces solutions doivent encore prouver leur efficacité (la dose UV allant décroissante avec la distance d’exposition) et leur sécurité en étant utiliser dans des espaces clos et vides de personnel ou usagers.

La mise en place de nouveaux protocoles sanitaires incite aujourd’hui à intégrer les systèmes UVC dans le long terme, que ce soit pour la désinfection et la réutilisation des masques de protection (avec les avantages économiques et environnementaux qui en découlent), ou encore la désinfection des flux d’air dans les espaces clos (les systèmes de climatisation étant bien connus pour être des nids à bactéries et virus).

L’UV a bénéficié d’une mise en lumière aussi soudaine qu’imprévisible du fait de la crise sanitaire actuelle. Plusieurs acteurs du secteur ont su se redéfinir pour proposer des solutions permettant de lutter contre la propagation de l’épidémie. Nul doute que les prochaines semaines ou mois verront fleurir de nouvelles solutions innovantes de désinfection par UV, qui seront accueillies favorablement par le marché….. pour autant que la sécurité des utilisateurs soit correctement pris en compte.

N’hésitez à laisser vos remarques et avis en commentaire. Nous prendrons le temps d’échanger sur le sujet.